samedi 30 avril 2011

Soral et De Benoist : L'importance de l'équation personelle

Alain Soral, le défenseur de la Gauche du Travail qui n'a jamais travaillé de sa vie, le parangon de la Droite des valeurs qui revendique son érotomanie et qui, selon la rumeur, tromperait sa femme et aurait connu des expériences homosexuelles (pour être tout à fait précis, selon le site de Boris Le Lay, il se serait même fait lécher les couilles par un chien en sodomisant une jeune femme...), vient encore de choquer le microcosme fascistoïde par son incommensurable ignominie.

Sur JSS News, le site sioniste du journaliste juif Jonathan Simon-Sellem, vient de paraître un article contre Alain Soral qui fait allusion au "Forum Soral" (actuellement inactif) et aux quelques drôleries que l'on peut trouver sur sa page d'accueil :



1)Alain Soral, La lâcheté et l'Orgueil

Ce forum était réputé pour réunir d'anciens adhérents et sympathisants d'E&R qui en sont revenus, et particulièrement critiques envers Alain Soral. Son modérateur, et c'est rare dans la mouvance proche d'E&R (même parmi les dissidents), défendait des positions de bon sens sur le plan racial. Bref, Jonathan Simon-Sellem, que l'objectivité journalistique n'étouffe pas dès qu'il s'agit de parler des ennemis d'Israël, insinue qu'Alain Soral serait lié à ce forum, alors que celui-ci a tout essayé pour le faire fermer. Je vous laisse maintenant lire les commentaires de Biteman :





Alors que notre formidable "penseur polysémique" ne cesse de fustiger les "abrutis d'extrême-droite" qui, selon lui, passent leur temps à se battre contre des gens de leur camp au lieu de lutter contre le système, nous pourrions attendre de lui qu'il fasse preuve d'un minimum de solidarité avec des gens qui ne sont pas si éloignés que ça de ses idées, même s'il est normal qu'il s'en dissocie... Mais non : il appelle les sionistes à porter plainte et à retrouver l'adresse du propriétaire du site !

Alain Soral est essentiellement mû par l'orgueil. Non seulement, il est persuadé d'être un grand penseur, et se représente donc tous ceux qui ne sont pas d'accord avec lui comme des insectes prétentieux et jaloux qui ne lui arrivent pas à la cheville... Mais en plus, il est convaincu de sa grandeur d'âme, en raison du fait que, depuis qu'il a rejoint les rangs du Front National puis le lancement d'Egalité et Réconciliation, il est moins invité sur les plateaux de télévision (sauf chez Taddéi)... Au final, il rejette sans autre forme de procès la moindre forme de critique... Tout cela serait bien loin de nos pensées si Soral, hélas, n'était parvenu à réunir un cercle de sympathisants dont font partie, aussi, certains nationalistes...

Car s'il est orgueilleux, Alain Soral est également lâche. On se souvient tous de sa débandade chez Franz-Olivier Giesbert après les élections présidentielles où, alors qu'il avait partie du comité central du Front National, il prétendait que ce n'était qu'un "acte punk" et qu'il n'avait lui-même pas voté pour Jean-Marie Le Pen :


Soral et le front_national chez FOG par o-r-i-o-n

Bruno Larebière, de Minute, avait eu le mot juste : " Alain Soral est ce que j’appellerai un « stalino-égotiste » : tout est dans Soral, rien n’existe en dehors de Soral. Il perçoit tout désaccord comme une attaque contre son auguste personne, par définition intouchable, puisqu’il est un intellectuel, pardon, il est l’Intellectuel, le Phare de la Pensée, etc. De plus, comme il a pris des « risques » en rejoignant le camp national (ou du moins en se ralliant à Le Pen, de sorte qu’il peut maintenant critiquer une bonne partie de la mouvance nationale « de l’intérieur »), il estime que quiconque se situe dans le même camp doit le soutenir, le défendre, promouvoir ses œuvres… "

Un différent, il y a deux mois, avait opposé Biteman et l'écrivain nationaliste Hervé Ryssen, qui le descendait en beauté dans un texte intitulé "Alain Soral et la pensée compliquée".

Voici la réponse que reçut Ryssen : "Tu cherches quoi pauvre type, à faire parler de toi ? Tu devrais pourtant comprendre – mais tu n’es pas assez intelligent pour ça - qu’on ne joue pas dans la même division. Je suis un penseur. Toi un petit épicier de l’antisémitisme monomaniaque ! A.S"

Cela se passe de commentaires ! D'ailleurs, en parlant de Juifs, il est tout à fait probable que Soral soit lui-même d'origine juive :



(Oui, je sais, il ne confirme pas, mais vous pensez bien que quand on a un public plutôt judéo-sceptique et qu'un journaliste vous casse les couilles avec une fausse information, on finit par le reprendre...)

Reconnaissons à Alain Soral au moins un mérite : celui de garder les pieds sur terre ! Alors qu'une foule de toutous lui organisent conférences, séances de dédicaces et promeuvent sa personne et ses bouquins sur Internet, il a encore la bonne idée de les ponctionner au passage ! A l'aide d'un site dont le slogan fleure le canular tellement c'est gros pour qui n'est pas initié aux frasques soraliennes :



D'ailleurs, Alain Soral, qui est passé virtuose dans l'art de s'adapter à son auditoire, a fait le bon choix, en soutenant le Front Marinal : gageons qu'il obtiendra un strapontin d'ici à 2012...

2) Alain de Benoist, le pervers narcissique



L'autre "figure" qui fait l'actualité, en ce moment, c'est Alain de Benoist, depuis qui se fait descendre cette semaine dans Rivarol par Philippe Baillet, l'un des meilleurs traducteurs de Julius Evola. L'hebdomadaire de Jérome Bourbon lui en veut, puisque récemment déjà, Yann Le Kermadec tirait à boulet rouge sur le "pape de la Nouvelle Droite" dans ses colonnes ! Extraits :

“ Dans le cadre d’un dialogue avec la fille du chef retransmis en direct sur Radio Courtoisie le 19 janvier, Benoist déclarait : « Je tiens à dire à Marine Le Pen à quel point j’ai eu le coeur soulevé par certaines critiques » (2) à elle adressées. Ceux qui que Benoist, qui était déjà alors une âme sensible, un grand délicat, avait écrit à plusieurs reprises au début des années 1990, dans la Lettre de Magazine Hebdo, que les idées de Jean-Marie Le Pen « lui soulevaient le coeur ». Mais fin 2004, dans un entretien accordé à L’Aviso, éphémère revue mariniste, Benoist affirmait : « Je n’éprouve aucune animosité personnelle envers Jean-Marie Le Pen. […] De plus, et surtout, je ne suis pas quelqu’un qui hurle avec les loups. "

Il n'y a pas à dire : Alain de Benoist est une pure baltringue ! Il défend désormais une sorte de France fédérale qui reconnaîtrait les communautés et ne chercherait pas uniformiser son substrat humain à l'exemple des Jacobins. Tout cela pourrait être l'objet d'un débat au sein du camp National s'il n'incluait pas dans les communautés de sa France fédérale les immigrés arabo-africains au même titre que les Lorrains et les Gascons. Car, pour lui comme pour Soral, toute idée de combat pour une Europe Européenne est chimérique et odieux. Lui qui était pourtant, dans une autre vie, le chantre du "réalisme biologique"... Comme le disait Boris Le Lay (que je soupçonne d'être Yann Le Kermadec) : " L’idée d’un système intégrant les contraires, on reproduit exactement l’idéal démocratique moderne à savoir un état de droit neutre sur les valeurs tolérant la diversité des moeurs, des identités, des religions. C’est pourquoi contrairement à tout ce qui se dit, Alain de Benoist n’est qu’un démocrate à l’anglo-saxonne qui intègre le fait communautaire là où le jacobinisme étatiste le refuse, un idiot utile du cosmopolitisme."

Citons encore Philippe Baillet :

“ Cet effarant déficit d’incarnation prend aussi d’autres formes, dont peuvent témoigner tous ceux qui ont passé quelques jours en compagnie de Benoist. Celui-ci défend depuis longtemps des idées écologistes mais fume depuis plus longtemps encore comme une pétroleuse et prend sa voiture pour aller acheter sa cartouche de cigarettes. Il illustre volontiers ses revues Éléments et Nouvelle École de nus sculpturaux, brekeriens ou autres, mais n’a jamais pratiqué la moindre discipline physique ni ne s’est adonné au moindre art martial — méthodes qui eussent pu lui conférer un peu de densité charnelle. Il exalte le paganisme “solaire” mais ne met jamais le nez dehors, préférant vivre vissé à son fauteuil et rivé à son ordinateur.“

Ce qui est particulièrement drôle, c'est que dans son article intitulé " Homo Numericus ", Alain de Benoist fustigeait "les « geeks » (« cinglés »), jeunes accros de toutes les technologies numériques, pour ne rien dire des « nolife » qui, eux, n’ont quasiment plus aucun lien avec le monde extérieur et passent 24 heures sur 24 devant leur écran."

Terminons par la conclusion de l'article de Philippe Baillet :

« Le bilan est donc globalement négatif : malgré son énorme bibliothèque, dont il faut souhaiter qu’elle soit un jour prise en charge par une fondation ; malgré son immense culture ; malgré son intelligence exceptionnelle ; malgré son incontestable talent de plume et ses grandes qualités de conférencier, Alain de Benoist, pour des raisons qui tiennent d’abord à son “équation personnelle”, ne peut en aucun cas devenir un point de référence politique et culturel dans la perspective de la guerre civilisationnelle et raciale de demain, qui s’annonce déjà par tant de signes tangibles et qui pourrait être le creuset d’une vraie contre-révolution blanche. »

Bref, on l'aura compris : entre les orgueilleux, les lâches et les pervers narcissiques, il est crucial pour quiconque a la moindre velléité révolutionnaire de faire attention aux gens desquels il s'entoure...