dimanche 1 mai 2011

Championne


Elle mérite une médaille parce qu'à ce stade de théâtralité dans l'ethnomasochisme, les convictions raciales les plus fermes s'estompent un moment, et notre regard de se perdre, comme fasciné par les convulsions et les couinements hystériques de la nouvelle égérie de LO... Je veux parler de Nathalie Arthaud, qui donne un coup de jeune à la formation trotskiste, qui était incarné depuis des décennies par une androgyne ménopausée aux allures de clocharde.

Nat' (soyons familier) est féministe, trotskiste et enseignante. Un cocktail explosif. La masculinité de ses traits et de ses élans laisse deviner des tendances saphiques (c'est souvent le cas chez ces Simone de Beauvoir de série Z, tant elles haïssent les hommes - surtout quand ils sont blancs et non-juifs).

Face à de telles connes (et à leurs confrères masculins, du genre Mélenchon ou Besancenot), les patriotes sont vite tentés de réduire au tout-économique en expliquant, grossièrement, que le libéralisme gauchiste fait le jeu des patrons, qu'il leur permet de générer du dumping social,afin de faire baisser les salaires, dont sont victimes "à premier titre, les immigrés eux-même", et encore de promettre un monde merveilleux où grâce au "co-développement" tout le monde vivrait heureux avec les siens dans un monde parfait promis à la paix et à la prospérité éternelles...

Disons-le tout de suite, tout cela n'est que très partiel. Si vraiment la sphère économique déterminait à elle seule les décisions politiques, les immigrés n'auraient jamais été régularisés. L'immigration de Travail ne serait jamais devenue une immigration de peuplement, comme c'est le cas depuis le regroupement familial. A ce propos, Anne Kling vient de publier une étude assez intéressante sur le GISTI, en plusieurs parties, sur son blog. Le "Groupe d'information et de soutien aux travailleurs immigrés", piloté par une bande d'énarques socialisants, aurait tenu un rôle-clé dans la marée migratoire qui déferle continuellement depuis plusieurs décennies sur notre beau pays... Quand au "co-développement", il s'agit d'une utopie. Voici ce qu'en disait Guillaume Faye :

" Une quatrième solution, imaginée par les républicains humanistes qu'effrayaient les expulsions (légales, mais illégitimes à leurs yeux) fut l'aide au retour. L’“inversion des flux” a été tentée par Raymond Barre on donne un pécule aux migrants et ils partent se réinstaller chez eux. Ça ne fonctionne pas, car rester et “vivre au bled” ne les intéresse pas. Et, au mieux, ceux qui partent reviennent, après avoir touché la somme offerte. Utopie d'économistes et d'hommes de cabinet.

Aider les pays exportateurs de populations n'est pas efficace et trop coûteux. Il faudrait repenser toute l'économie-monde pour que cette solution intellectualiste fonctionne !

J'ai jadis défendu cette solution, mais je n'y crois plus du tout. Il est trop tard, beaucoup trop tard. Le calcul était le suivant : nous allons aider les pays exportateurs de migrants à créer des emplois chez eux, à développer leur économie et, en même temps, nous allons offrir une prime au départ pour les immigrés qui rentreront au pays. Ils y trouveront donc plus d'intérêt économique que de rester en France. C'était une vision typiquement abstraite, une de ces fausses bonnes idées, brillantes mais creuses, de la tradition intellectuelle française. On a appelé cela le “codéveloppement”, encore un de ces concepts sans signification. L'aide au retour comme l'aide à la création d'emplois dans les pays exportateurs de migrants est un fiasco puisqu'il est plus intéressant économiquement de rester en France pour un immigré compte tenu des allocations et aides qu'il perçoit, mais également parce qu'il est prestigieux pour lui de s'installer en Europe.

La circulaire du 19 janvier 1998 prévoyait une prime de 4500 F par adulte, de 900 F par enfant et une aide pour les projets de réinsertion financés par l'OMI, l'Office des migrations internationales. L'argent public était, évidemment, une fois de plus sollicité pour aider ces malheureux immigrés. Il fallait s'y attendre : seulement 600 personnes, tous clandestins sans-papiers, ont accepté cette solution ! Et il y a fort à parier qu'après avoir touché le pactole, ils sont revenus. On avait prévu 10.000 demandeurs... Mais Martine Aubry, cette vraie boîte-à-idées technocratiques, a trouvé une autre solution en novembre 1998 : le retour au pays d'origine contre une “aide à la réinsertion professionnelle” sur place et... un visa de circulation temporaire en France. Le coût serait inférieur à celui d'une reconduite à la frontière, qui est de 35.000 F par expulsé... La mesure visait les Maliens, Sénégalais et Marocains. Aucun ne s'est présenté."


La seule solution, à vrai dire, pour rendre l'immigration non-rentable, ce serait de nous saborder nous-même afin de nous rendre plus pauvres que les Africains. Ce qui, en dehors des désagréments matériels, nous laisserait à la merci de peuples moins scrupuleux, comme les Jaunes dont l’avènement semble imminent. Et encore, ça ne suffirait même pas ! Beaucoup d'immigrés sont nés ici et n'imaginent pas partir vivre ailleurs. Et ils sont certainement près de vingt millions. Et ils font plus d'enfants que nous...

Non, la seule solution, c'est d'expulser tous les extra-Européens d'Europe et de veiller à la sauvegarde de nos intérêts et de notre puissance dans le monde entier. Qui n'avance pas recule. Le politique suppose l'interaction d'au moins deux acteurs différents. Et il y a toujours un dominant et un dominé. C'est comme ça depuis que la Terre existe. Il faut s'y faire. Si nous sommes envahis, c'est parce que nous sommes faibles, que nous n'opposons aucune résistance à l'invasion de notre pays et que nous l'encourageons, même, que nous donnons nos maisons, nos femmes et notre argent aux hordes de sauvages africains. Quand un peuple refuse la lutte, la vie reprend ses droits et il est impitoyablement voué à la destruction.

Mais surtout, cette réduction au "tout-économique" laisse entendre que le seul objectif de la lutte contre l'immigration est de permettre la prospérité et que, tous comptes faits, nous pourrons accueillir ces braves africains quand la Croissance se remettra en route comme au temps des trente glorieuses... Le fait racial est toujours nié. Le seul écart que l'on se permet, c'est de descendre l'Islam, certes, mais au nom de valeurs libérales et progressistes. Pauvre France !







Adolf Hitler, lui, allait droit au but :

" L'Autriche allemande doit revenir à la grande patrie allemande et ceci, non pas en vertu de quelconques raisons économiques. Non, non : même si cette fusion, économiquement parlant, est indifférente ou même nuisible, elle doit avoir lieu quand même. Le même sang appartient à un même empire. Le peuple allemand n'aura aucun droit à une activité politique coloniale tant qu'il n'aura pu réunir ses propres fils en un même Etat. Lorsque le territoire du Reich contiendra tous les Allemands, s'il s'avère inapte à les nourrir, de la nécessité de ce peuple naîtra son droit moral d'acquérir des terres étrangères. La charrue fera alors place à l'épée, et les larmes de la guerre prépareront les moissons du monde futur. "

Nous n'avons pas, nous, la chance d'être menés par un homme d'une telle trempe. Nous devons nous contenter de Marine Le Pen. Autres temps, autres moeurs...

2 commentaires:

  1. Il faut 20 ans pour faire un contribuable.

    Mitterrand a dit "La France sera africaine .."
    S'il y 20 ans, on avait promu la famille plutôt que l'IVG ("salaire maternel" ou autres aides ?..) aujourd'hui, nos rues grouilleraient de petites têtes blondes, pas de petites têtes pas blondes pour le moins. Comme quoi, tout ça est est bien le résultat de calculs entre crapules.

    S'il en fallait encore..

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  2. "Nat' (soyons familier) est féministe, trotskiste et enseignante. Un cocktail explosif. La masculinité de ses traits et de ses élans laisse deviner des tendances saphiques (c'est souvent le cas chez ces Simone de Beauvoir de série Z, tant elles haïssent les hommes - surtout quand ils sont blancs et non-juifs). "

    on se croirait sur LHDDT, mais en plus littéraire !

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